EN UNE SEULE PHRASE NOMBREUSE
Je demande pardon aux poètes que j'ai pillés
poètes de tous pays, de toutes époques,
je n'avais pas d'autres mots, d'autres écritures
que les vôtres, mais d'une façon, frères,
c'est un bien grand hommage à vous
car aujourd'hui, ici, entre nous, il y a
d'un homme à l'autre des mots qui sont
le propre fil conducteur de l'homme,
merci.
Gaston Miron
salive aux lèvres
toi, ma langue de nuit
je te dis à la clôture du jour
sans savoir si t’attendre
existe encore
toi, ma salive aux lèvres
je veux goûter notre miction
ton arôme, la mienne
humectées au palais
toi, ma saveur ritournelle
je convoque ta chair
plus goûteuse chaque soirs
dans la fermeture des paupières
souffle, entre mes dents serrées,
tu assèches ma gorge
lundi 11 août 2008
Inscription à :
Articles (Atom)