mardi 16 septembre 2008

9. huit morceaux

au bord de la gorge
ça s’étouffe
(souper marche confitures regards cinéma camisole escaliers appartement salon miroir balcon règles messages attente attente)
corps

sur le babillard
tout près
une voix

huit morceaux
la seule trace déchirée
par cœur

petite vengeance
juste pour moi
ne change rien

l’amour s’effrite
une colère
sombre ravalée

les objets
lieux
investis

balayer tout
refaire
les omissions

on dit : « faire le deuil »
moi : « bull shit »

4 commentaires:

Anonyme a dit…

je te suis, à quelques moments... pas toujours

je ne fais pas le chemin avec toi à l'intérieur de la parenthèse...

sauf pour l'attente

Émi

anne-marie a dit…

Émi:
Je pense: un désir de n'être pas suivie. On est tout seul à vivre ces histoires-là, malgré les autres et leur présence rassurante.
Tu sais, en-dedans, quand ça vertige.
Ça ne veut pas dire pour autant que c'est réussi. Je ne sais pas quand, dans la compréhension et l'accessibilité, les poèmes sont "réussis" et si on peut parler de réussite dans ce domaine.
M'enfin. Surtout, merci pour ton commentaire. C'est très précieux pour moi.
AM xxx

Alexie M a dit…

Hey ! Ça alors ! Un blog !

Je te linke !

Anonyme a dit…

Moi aussi! Je vais lire ça et je te reviens.