Ça monte. L’engourdissement des muscles à l’intérieur de la peau.
Il arrive que la glace soit invisible aux yeux des épargnés. L’épiderme cache les cristaux. Personne ne soupçonne la sclérose des images au cœur de l’immémorial. Nos sourires miment la chaleur pour répondre aux appels des foules. Ce sont nos bouches, figées, qui persuadent les masses. On se réjouit : aujourd’hui ne soutient plus les regards.
On peut garder le rôle longtemps. Un matin, notre reflet arrive à nous duper. L’espace de quelques jours, il y a la certitude d'une rédemption. Elle frôle la survie des débauchés.
C’est un jeu de cachette hors de l’enfance.
Un jour, on se réveille, à nouveau lové contre le vertige.
Les rideaux ne suffisent plus à dissimuler nos formes adultes.
mercredi 11 mars 2009
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4 commentaires:
la sclérose des images! c'est beau... et puis la dernière phrase... j'aime te lire.
(j'ai laissé un commentaire l'autre fois, pour un autre texte... je ne sais pas pourquoi il ne s'est pas affiché).
Salut!
Merci pour ton commentaire! Je suis contente de savoir qu'il y a des gens qui viennent sur le blogue, et j'aime tant avoir des commentaires!
J'irai voir ton blogue à mon tour!
Et pour l'autre message... c'est mystérieux! Je ne fais pas de contrôle...
A+
AM
Je ne sais que dire. Votre écriture m'empêche de dormir, parfois.
Sacre bleu! Merci! Mais, en même temps, désolée pour l'insomnie!
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